SOAD and African Youth commit to Climate Repair

Press Release

 

February 24, 2022

 

Under the auspices of the United Nations, and organized by Salem Ayenan and the University of the African Diaspora (USOAD), the African Youth Consultation on the Environment ended this Thursday, February 24, 2022, and the conclusions of the proceedings were presented in public.

 

The main issue that emerged from these 4 days of debate is the vital need for climate repair. Indeed, while Africa contributes to only 5% of global warming, 2/3 of the climatic damage will be, and is already in Africa: in some regions, the desert is advancing, harvests are decreasing, food shortages are increasing; in other places, floods are multiplying, destroying houses and causing epidemics; just about everywhere, the coasts are eroding, threatening many cities and capitals, which must be rebuilt elsewhere. Climate refugees are driven into exile and despair.

 

All this has a cost. But who will pay? The countries of the South in general, and African youth in particular, believe that the logic of the polluter pays should apply. This is what climate repair is so needed : therefore the State of the Diaspora (SOAD) and the African Youth are asking for two bodies to be created within the UN. On the one hand, a Council for the Rights of Nature which, on the model of the Council for Human Rights, would be tasked to protect Nature; and on the other hand, a Tribunal for the Rights of Nature, which would have to sanction the entities, whoever they are, that contribute to global warming.

 

« Today, polluters enjoy total impunity, said Dr. Tin, Prime Minister of SOAD. It is no wonder that the situation is getting worse every year. How far will it go? Yes, prevention is needed, and it has been done for decades with the IPCC and the thousands of NGOs and media that work tirelessly to raise public awareness. But this is not enough; we also need repression. It would be naive to think that we can do without it. And Africans, who are the first victims of global warming, know that those who oppose any progress in this area are not climate sceptics. Their position being based on class and race privilege, they are at the very least climate-selfish, and quite often climate-racist.”

 

That is why in the coming months, the State of the African Diaspora intends to pass a climate redress law, and will work to establish these two entities, the Rights of Nature Council and the Rights of Nature Tribunal. SOAD will urge the African Union, African countries and its partners to do the same. Finally, SOAD urges youth to mobilize their local, national or regional authorities to establish local councils and tribunals. The impetus from the grassroots can also put pressure on the higher levels.

 

Salem Ayenan said,

 

“The issue of global warming is one that challenges us all. African youth are committed to making their contribution. That is why we have launched the “All Stand for Climate Revival” campaign, a campaign that engages every African youth to plant trees and ensure their protection. We invite young Africans to take their destiny into their own hands by taking concrete actions in favor of nature. It should be added that following this regional consultation, several young people have insisted on the issue of climate repair. We strongly hope that our proposals will be taken into account during the resolutions of the United Nations Environment Assembly to be held from February 28 to March 2, 2022 online and in person in Kenya”.

 

****************************

 

Communiqué de presse

 

SOAD et la jeunesse africaine s’engagent pour la Réparation Climatique

 

Placée sous l’égide des Nations Unies, et organisée par Salem Ayenan et l’Université de l’État de la Diaspora Africaine (USOAD), la consultation de la jeunesse africaine pour l’Environnement s’est achevée ce jeudi 24 février 2021, et les conclusions des travaux ont été présentées en public.

 

Le principal enjeu qui ressort de ces 4 jours de débats, c’est la nécessité vitale de la réparation climatique. En effet, tandis que l’Afrique contribue à 5 % seulement au réchauffement climatique, 2/3 des dégâts climatiques seront, et sont déjà en Afrique : dans certaines régions, le désert avance, les récoltes diminuent, les disettes s’amplifient ; en d’autres lieux, les inondations se multiplient, détruisant les maisons et provoquant des épidémies ; un peu partout, les côtes s’érodent, menaçant de nombreuses villes et capitales, qui doivent être rebâties ailleurs. Les réfugiés climatiques sont poussés sur les routes de l’exil et du désespoir.

 

Tout cela a un coût. Mais qui va payer ? Les pays du Sud en général, et la jeunesse africaine en particulier, estiment que la logique du pollueur-payeur devrait s’appliquer. C’est cela, la réparation climatique. C’est pourquoi l’État de la Diaspora (SOAD) et la Jeunesse Africaine demandent que deux instances soient créées au sein de l’ONU : d’une part un Conseil des Droits de la Nature qui, sur le modèle du Conseil des Droits de l’Homme, aurait pour objectif de protéger la Nature ; et d’autre part, un Tribunal des Droits de la Nature, qui aurait pour objectif de sanctionner les entités, quelles qu’elles soient, qui contribuent au réchauffement climatique.

 

« Aujourd’hui, les pollueurs jouissent d’une totale impunité, a indiqué le Dr Tin, Premier Ministre de SOAD. Il n’est donc pas étonnant que la situation se dégrade sans arrêt d’année en année. Jusqu’où irons-nous ainsi ? Oui, il faut de la prévention, et elle se fait depuis des décennies avec le GIEC et les milliers d’ONG, de médias qui travaillent inlassablement à sensibiliser l’opinion publique. Mais cela ne suffit pas ; il faut aussi de la répression. Il serait naïf de penser que l’on peut s’en passer. Et les Africains, qui sont les premières victimes du réchauffement climatique, savent que ceux qui s’opposent à toute avancée dans ce domaine ne sont pas des climato-sceptiques. Leur position étant un privilège de classe et de race, ils sont au minimum des climato-égoïstes, et bien souvent des climato-racistes. »

 

C’est pourquoi dans les mois à venir, l’État de la Diaspora Africaine entend adopter une loi sur la réparation climatique, et travaillera à la mise en place de ces deux entités, le Conseil des Droits de la Nature et le Tribunal des Droits de la Nature. SOAD exhortera l’Union Africaine, les pays africains et ses partenaires à faire de même. Enfin, SOAD exhorte les jeunes à mobiliser leurs instances locales, nationales ou régionales, afin que des conseils et des tribunaux locaux soient mis en place. L’impulsion de la base pourra aussi faire pression sur les instances au plus niveau.

 

Par ailleurs, Salem Ayenan a déclaré : « La question du réchauffement climatique nous interpelle tous. Les jeunes Africains sont résolument engagés à apporter leur contribution. C’est pour cela que nous avons lancé la campagne « All Stand for Climate Revival », une campagne qui amène chaque jeune africain à planter des arbres et à veiller sur leur protection. Nous invitons les jeunes africains à prendre leur destinée en main en posant des actes concrets en faveur de la nature. Il faut ajouter que suite à cette consultation régionale, plusieurs jeunes ont insisté sur la question de la réparation climatique. Nous souhaitons vivement que nos propositions soient prises en compte lors des résolutions de l’Assemblée des Nations-Unies sur l’Environnement qui se tiendra du 28 février au 2 mars 2022 en ligne et en présentiel au Kenya. »

 

**************************

 

Comunicado de prensa

 

El SOAD y los jóvenes africanos se comprometen a reparar el clima

 

Bajo los auspicios de las Naciones Unidas, y organizada por Salem Ayenan y la Universidad Estatal de la Diáspora Africana (ADSU), la Consulta de la Juventud Africana sobre el Medio Ambiente finalizó el jueves 24 de febrero de 2021, y las conclusiones de los trabajos se presentaron en público.

 

El tema principal que surgió de estos 4 días de debate es la necesidad vital de reparar el clima. De hecho, aunque África sólo contribuye en un 5% al calentamiento global, 2/3 de los daños climáticos se producirán, y ya se están produciendo, en África: en algunas regiones, el desierto avanza, las cosechas disminuyen y la escasez de alimentos aumenta; en otros lugares, las inundaciones se multiplican, destruyendo casas y provocando epidemias; en casi todas partes, las costas se erosionan, amenazando a muchas ciudades y capitales, que deben ser reconstruidas en otros lugares. Los refugiados climáticos se ven abocados al exilio y a la desesperación.

 

Todo esto tiene un coste. ¿Pero quién pagará? Los países del Sur en general, y los jóvenes africanos en particular, creen que debe aplicarse la lógica de quien contamina paga. En eso consiste la reparación del clima. Por ello, el Estado de la Diáspora (SOAD) y la Juventud Africana piden la creación de dos órganos en el seno de la ONU: por un lado, un Consejo de los Derechos de la Naturaleza que, siguiendo el modelo del Consejo de los Derechos Humanos, tendría como objetivo la protección de la naturaleza; y por otro lado, un Tribunal de los Derechos de la Naturaleza, que tendría como objetivo sancionar a las entidades, sean cuales sean, que contribuyan al calentamiento global.

 

Hoy en día, los contaminadores gozan de total impunidad”, dijo el Dr. Tin, Primer Ministro de SOAD. No es de extrañar que la situación empeore cada año. ¿Hasta dónde llegaremos con esto? Sí, la prevención es necesaria, y lo es desde hace décadas con el IPCC y los miles de ONG y medios de comunicación que trabajan incansablemente para concienciar a la población. Pero eso no es suficiente; también necesitamos represión. Sería ingenuo pensar que podemos prescindir de ella. Y los africanos, que son las primeras víctimas del calentamiento global, saben que quienes se oponen a cualquier progreso en este ámbito no son escépticos del clima. Como su posición es de privilegio de clase y raza, son como mínimo egoístas climáticos, y muy a menudo racistas climáticos”.

 

Por lo tanto, en los próximos meses, el Estado de la Diáspora Africana tiene la intención de aprobar una Ley de Reparaciones Climáticas, y trabajará para la creación de las dos entidades, el Consejo de los Derechos de la Naturaleza y el Tribunal de los Derechos de la Naturaleza. El SOAD instará a la Unión Africana, a los países africanos y a sus socios a hacer lo mismo. Por último, el SOAD insta a los jóvenes a movilizar a sus organismos locales, nacionales o regionales para crear consejos y tribunales locales. El impulso de las bases también puede presionar a los niveles superiores.

 

Salem Ayenan dijo: “El tema del calentamiento global es algo que nos preocupa a todos. Los jóvenes africanos se comprometen a aportar su contribución. Por eso hemos lanzado la campaña “Todos de pie por la recuperación del clima”, una campaña que compromete a todos los jóvenes de África a plantar árboles y garantizar su protección. Invitamos a los jóvenes africanos a tomar su destino en sus manos emprendiendo acciones concretas en favor de la naturaleza. Hay que añadir que, tras esta consulta regional, varios jóvenes insistieron en el tema de la reparación del clima. Esperamos firmemente que nuestras propuestas se tengan en cuenta durante las resoluciones de la Asamblea de las Naciones Unidas para el Medio Ambiente que se celebrará del 28 de febrero al 2 de marzo de 2022 en línea y en persona en Kenia.

 

*************************

 

Comunicado à imprensa

 

SOAD e a juventude africana se comprometem a reparar o clima

 

Sob os auspícios das Nações Unidas, e organizada por Salem Ayenan e pela Universidade Estadual Africana da Diáspora (ADSU), a Consulta da Juventude Africana sobre o Meio Ambiente terminou na quinta-feira, 24 de fevereiro de 2021, e as conclusões do processo foram apresentadas em público.

 

A principal questão que emergiu desses 4 dias de debate é a necessidade vital de reparos climáticos. De fato, enquanto a África contribui com apenas 5% para o aquecimento global, 2/3 dos danos climáticos serão, e já estão na África: em algumas regiões, o deserto está avançando, as colheitas estão diminuindo e a escassez de alimentos está aumentando; em outros lugares, as enchentes estão se multiplicando, destruindo casas e causando epidemias; em quase todos os lugares, as costas estão em erosão, ameaçando muitas cidades e capitais, que devem ser reconstruídas em outros lugares. Os refugiados climáticos são levados ao exílio e ao desespero.

 

Tudo isso tem um custo. Mas quem vai pagar? Os países do Sul em geral, e a juventude africana em particular, acreditam que a lógica do poluidor-pagador deve ser aplicada. É disso que se trata a reparação climática. É por isso que o Estado da Diáspora (SOAD) e a Juventude Africana estão pedindo a criação de dois órgãos dentro da ONU: por um lado, um Conselho dos Direitos da Natureza que, no modelo do Conselho dos Direitos Humanos, teria o objetivo de proteger a natureza; e por outro lado, um Tribunal dos Direitos da Natureza, que teria o objetivo de sancionar as entidades, sejam elas quem forem, que contribuem para o aquecimento global.

 

Hoje, os poluidores gozam de total impunidade”, disse o Dr. Tin, primeiro-ministro da SOAD. Não é de se admirar que a situação esteja piorando a cada ano. Até onde iremos com isto? Sim, a prevenção é necessária, e isso tem sido feito há décadas com o IPCC e os milhares de ONGs e mídia que trabalham incansavelmente para aumentar a conscientização pública. Mas isso não é suficiente; também precisamos de repressão. Seria ingênuo pensar que podemos passar sem isso. E os africanos, que são as primeiras vítimas do aquecimento global, sabem que aqueles que se opõem a qualquer progresso nesta área não são céticos em relação ao clima. Sua posição sendo uma de classe e privilégio racial, eles são, no mínimo, egóticas do clima e, muitas vezes, racistas do clima”.

 

Portanto, nos próximos meses, o Estado da Diáspora Africana pretende aprovar uma Lei de Reparação Climática, e trabalhará para a criação das duas entidades, o Conselho dos Direitos da Natureza e o Tribunal dos Direitos da Natureza. A SOAD exortará a União Africana, os países africanos e os parceiros a fazer o mesmo. Finalmente, a SOAD exorta os jovens a mobilizar seus órgãos locais, nacionais ou regionais para a criação de conselhos e tribunais locais. O impulso da base também pode pressionar os níveis mais altos.

 

Salem Ayenan disse: “A questão do aquecimento global é uma questão que diz respeito a todos nós. Os jovens africanos estão empenhados em dar sua contribuição. É por isso que lançamos a campanha “Todos pela Ressurreição Climática”, uma campanha que envolve todos os jovens na África para plantar árvores e garantir sua proteção. Convidamos os jovens africanos a tomarem seu destino em suas próprias mãos, tomando medidas concretas em favor da natureza. Deve-se acrescentar que, após esta consulta regional, vários jovens insistiram na questão da reparação climática. Esperamos firmemente que nossas propostas sejam levadas em consideração durante as resoluções da Assembléia das Nações Unidas para o Meio Ambiente, a ser realizada de 28 de fevereiro a 2 de março de 2022 on-line e pessoalmente no Quênia.