Fang relic from Gabon: Victory against Sotheby’s Paris!

 

PRESS RELEASE

 

On June 21, 2023, an important victory was won against Sotheby’s France. The auction house had organized an auction of objects, the most important of which was a Fang reliquary head from Gabon, dating from the late 19th century. According to experts, this treasure is valued at around 4 million euros.

 

The Prime Minister of the State of the African Diaspora and CRAN, relevant actors regularly involved in restitution and cultural heritage issues, through its strategic counsel Rodney Ekorezok, were mobilized for this purpose by the Association Collectif des Gabonais de l’Occitanie (C.G.O), the Association Diasp’Aura and the Conseil Représentatif des Cultes et Confréries Fang “ESSAP”.

 

Yannick Elydjah Meyo, President of Diasp’Aura, a Gabonese and Fang communications expert, was on hand to read the text signed by the State of the African Diaspora and the associations to the Sotheby’s management in front of the cameras.

 

As he made clear to the company’s executives, “this relic is a sacred object used in our Biéri rites. It represents the ancestors, belongs to our community and cannot be put up for sale. It is therefore, at the very least, ill-gotten property. We urge Sotheby’s to suspend the sale, so that full light can be shed on the provenance of this cultural and cultic treasure. If the sale were to go ahead, Sotheby’s would potentially be complicit in colonial plundering and receiving stolen goods, and would not be able to invoke good faith in any legal action. The same would apply to the buyer, who would also risk losing his investment. Our lawyers and journalists are following the case with us.

 

In other words, the strategy was to prevent, if not the sale, at least the purchase, which amounts to the same thing, by exerting legal pressure on both Sotheby’s and potential buyers. And that’s exactly what happened: Sotheby’s maintained the sale, but given the pressure exerted, no buyer was willing to take the risk of acquiring for several million euros an item that might soon have to be returned, if a court ruling to that effect were obtained. As a result, the relic could not be sold.

 

For Sotheby’s, this was a major blow, of course, as the jewel in the crown did not find a buyer. For Sotheby’s, it’s an economic loss, but also a loss in terms of image, as its reputation as a supposedly “honourable” auction house is objectively called into question, not to say tarnished – and not for the first time.

 

On the other hand, for all the pan-African players behind this mobilization, it’s a great victory, since the desired objective has been achieved. Had the relic been sold, it would have been yet another sacrilege, and it could have been acquired by an anonymous buyer, as is often the case, and vanished into thin air forever.

 

But since it is still with Sotheby’s, we know where to find it; and the mobilization can continue, either through mediation or legal action. Maître Olivia Betoe Schwerdorffer, also a Fang, has been appointed to take charge of the case and initiate dialogue, or legal proceedings if necessary.

 

This is a first victory, and one that will be followed by others on the road to restitution and reconquest.

 

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Communiqué de presse

 

Relique fang du Gabon : Victoire contre Sotheby’s Paris!

 

 

Le 21 juin 2023, une victoire importante a été gagnée contre Sotheby’s France. La Maison avait organisé une vente aux enchères d’objets, dont le plus important était une tête de reliquaire fang, originaire du Gabon, datant de la fin du 19e siècle. Selon les experts, ce trésor est estimé à environ 4 millions d’euros.

 

le Premier Ministre de l’État de la Diaspora Africaine et le CRAN,  acteurs pertinents régulièrement engagés dans les affaires de restitution et de patrimoine culturel, par l’entremise de son conseil stratégique Rodney Ekorezok, ont été  mobilisé à cet effet par l’Association Collectif des Gabonais de l’Occitanie (C.G.O), l’Association Diasp’Aura et le Conseil Représentatif des Cultes et Confréries Fang « ESSAP ».

 

Yannick Elydjah Meyo, Président de Diasp’Aura, expert en communication, gabonais et Fang, s’est rendu sur place, et devant les caméras, a lu et a remis aux responsables de Sotheby’s le texte signé par l’État de la Diaspora Africaine et les associations.

 

Comme il l’a clairement indiqué aux dirigeants de la maison, « cette relique est un bien sacré utilisé dans nos rites Biéri. Elle représente les ancêtres, appartient à notre communauté et ne saurait être mise en vente. Il s’agit donc au minimum d’un bien mal acquis. Nous demandons instamment à Sotheby’s de suspendre la vente, afin que toute la lumière soit faite sur la provenance de ce trésor culturel et cultuel. Si la vente avait lieu malgré tout, Sotheby’s, serait potentiellement complice de pillage colonial et de recel, et ne pourrait invoquer la bonne foi lors d’une action judiciaire. De même pour l’acheteur qui, en plus, risquerait de perdre son investissement. Nos avocats et les journalistes suivent le dossier avec nous. »

 

En d’autres termes, la stratégie consistait à empêcher sinon la vente, du moins l’achat, ce qui revient au même, par une pression juridique exercée tout à la fois sur Sotheby’s et sur les potentiels acheteurs. Et c’est exactement ce qui s’est passé : Sotheby’s a maintenu la vente, mais compte tenu de la pression exercée, aucun acheteur n’a voulu prendre le risque d’acquérir pour plusieurs millions d’euros un bien qu’il faudrait peut-être bientôt restituer, si une décision judiciaire en ce sens était obtenue. Du coup, la relique n’a pas pu être vendue.

 

Pour Sotheby’s, c’est un coup dur, évidemment, puisque le joyau de la vente n’a pas trouvé preneur. Pour l’entreprise, c’est une perte économique, mais aussi une perte en terme d’image, car sa réputation de maison soi-disant « honorable » se trouve objectivement mise en cause, pour ne pas dire entachée -et ce n’est pas la première fois.

 

A l’inverse, pour tous les acteurs panafricains à l’origine de cette mobilisation, c’est une belle victoire, puisque l’objectif recherché a été atteint. Si la relique avait été vendue, cela aurait été un sacrilège de plus, et elle aurait pu être acquise par un acheteur anonyme, comme c’est souvent le cas, et disparaître dans la nature pour toujours.

 

Mais puisqu’elle est toujours chez Sotheby’s, on sait donc où la trouver ; et la mobilisation peut se poursuivre, soit par médiation, soit par voie judiciaire. Maître Olivia Betoe Schwerdorffer, Fang également, a été mandatée pour prendre le dossier et engager le dialogue, ou les poursuites judiciaires, le cas échéant.

 

C’est donc une première victoire, qui en appelle d’autres sur la route de la restitution et de la reconquête.

 

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Comunicado de prensa


Reliquia Fang de Gabón: ¡Victoria contra Sotheby’s Paris!

 

El 21 de junio de 2023 se obtuvo una importante victoria contra Sotheby’s Francia. La casa de subastas había organizado una subasta de objetos, el más importante de los cuales era una cabeza de relicario fang de Gabón de finales del siglo XIX. Según los expertos, este tesoro está valorado en unos 4 millones de euros.

 

La Asociación Colectivo de Gaboneses de Occitania (C.G.O), la Asociación Diasp’Aura y el Conseil Représentatif des Cultes et Confréries Fang “ESSAP” movilizaron para ello al Primer Ministro del Estado de la Diáspora Africana y al CRAN, actores relevantes que intervienen regularmente en cuestiones de restitución y patrimonio cultural, a través de su consejero estratégico Rodney Ekorezok.

 

Yannick Elydjah Meyo, Presidente de Diasp’Aura, gabonés y experto en comunicación fang, acudió a la subasta y, ante las cámaras, leyó y entregó a Sotheby’s el texto firmado por el Estado de la diáspora africana y las asociaciones.

 

Como aclaró a la casa de subastas, “esta reliquia es un objeto sagrado utilizado en nuestros ritos biéri. Representa a los antepasados, pertenece a nuestra comunidad y no puede ponerse a la venta. Por lo tanto, es, como mínimo, una propiedad mal habida. Instamos a Sotheby’s a suspender la venta para que se esclarezca la procedencia de este tesoro cultural y religioso. Si la venta siguiera adelante, Sotheby’s sería potencialmente cómplice del saqueo colonial y de la manipulación de bienes robados, y no podría invocar la buena fe en ninguna acción legal. Lo mismo ocurriría con el comprador, que también correría el riesgo de perder su inversión. Nuestros abogados y periodistas siguen el caso con nosotros.

 

En otras palabras, la estrategia consistía en impedir, si no la venta, al menos la compra, que viene a ser lo mismo, presionando judicialmente tanto a Sotheby’s como a los posibles compradores. Y eso es exactamente lo que ocurrió: Sotheby’s mantuvo la venta, pero dada la presión ejercida, ningún comprador quiso correr el riesgo de adquirir por varios millones de euros una pieza que pronto podría tener que ser devuelta, si se obtenía una sentencia judicial en ese sentido. En consecuencia, la reliquia no pudo venderse.

 

Para Sotheby’s, esto supuso obviamente un duro golpe, ya que la joya de la corona no encontró comprador. Para Sotheby’s, fue una pérdida financiera, pero también de imagen, ya que su reputación de casa de subastas supuestamente “honorable” quedó objetivamente en entredicho, por no decir empañada, y no por primera vez.

 

Por otra parte, para todos los actores panafricanos que están detrás de esta movilización, se trata de una gran victoria, ya que se ha logrado el objetivo deseado. Si la reliquia se hubiera vendido, habría sido otro sacrilegio, y podría haber sido adquirida por un comprador anónimo, como suele ocurrir, y desaparecer en el aire para siempre.

 

Pero como sigue en manos de Sotheby’s, sabemos dónde encontrarla, y la campaña puede continuar, ya sea por mediación o por vía judicial. Olivia Betoe Schwerdorffer, también colmilluda, ha sido designada para hacerse cargo del caso e iniciar el diálogo, o la vía judicial si es necesario.

 

Se trata de una primera victoria, a la que seguirán otras en el camino hacia la restitución y la recuperación.

 

 

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Comunicado à imprensa


Relíquia de Fang do Gabão: vitória contra a Sotheby’s Paris!

 

Em 21 de junho de 2023, uma importante vitória foi obtida contra a Sotheby’s France. A casa de leilões havia organizado um leilão de objetos, o mais importante dos quais era uma cabeça de relicário Fang do Gabão, datada do final do século XIX. De acordo com especialistas, esse tesouro é avaliado em cerca de 4 milhões de euros.

 

O Primeiro Ministro do Estado da Diáspora Africana e o CRAN, atores relevantes regularmente envolvidos em questões de restituição e patrimônio cultural, por meio de seu consultor estratégico Rodney Ekorezok, foram mobilizados para esse fim pela Association Collectif des Gabonais de l’Occitanie (C.G.O), a Association Diasp’Aura e o Conseil Représentatif des Cultes et Confréries Fang “ESSAP”.

 

Yannick Elydjah Meyo, presidente da Diasp’Aura, especialista em comunicação gabonesa e Fang, foi ao leilão e, diante das câmeras, leu e entregou à Sotheby’s o texto assinado pelo Estado da Diáspora Africana e pelas associações.

 

Como ele deixou claro para a casa de leilões, “essa relíquia é um objeto sagrado usado em nossos ritos Biéri. Ela representa os ancestrais, pertence à nossa comunidade e não pode ser colocada à venda. Portanto, trata-se, no mínimo, de propriedade ilícita. Pedimos à Sotheby’s que suspenda a venda para que se possa esclarecer a procedência desse tesouro cultural e religioso. Se a venda fosse realizada, a Sotheby’s seria potencialmente cúmplice da pilhagem colonial e do manuseio de bens roubados, e não poderia invocar a boa-fé em qualquer ação legal. O mesmo se aplicaria ao comprador, que também correria o risco de perder seu investimento. Nossos advogados e jornalistas estão acompanhando o caso conosco.”

 

Em outras palavras, a estratégia era impedir, se não a venda, pelo menos a compra, o que equivale à mesma coisa, pressionando legalmente a Sotheby’s e os possíveis compradores. E foi exatamente isso que aconteceu: a Sotheby’s manteve a venda, mas, dada a pressão exercida, nenhum comprador quis correr o risco de adquirir por vários milhões de euros um item que em breve teria de ser devolvido, caso fosse obtida uma decisão judicial nesse sentido. Como resultado, a relíquia não pôde ser vendida.

Para a Sotheby’s, esse foi obviamente um grande golpe, pois a joia da coroa não encontrou um comprador. Para a Sotheby’s, foi uma perda financeira, mas também uma perda em termos de imagem, pois sua reputação como uma casa de leilões supostamente “honrada” foi objetivamente questionada, para não dizer manchada – e não pela primeira vez.

 

Por outro lado, para todos os atores pan-africanos por trás dessa mobilização, trata-se de uma grande vitória, pois o objetivo desejado foi alcançado. Se a relíquia tivesse sido vendida, teria sido outro sacrilégio, e poderia ter sido adquirida por um comprador anônimo, como geralmente acontece, e desapareceria no ar para sempre.

 

Mas como ela ainda está na Sotheby’s, sabemos onde encontrá-la, e a campanha pode continuar, seja por meio de mediação ou ação judicial. A advogada Olivia Betoe Schwerdorffer, também da Fang, foi nomeada para cuidar do caso e iniciar o diálogo ou os procedimentos legais, se necessário.

 

Essa é a primeira vitória, que será seguida por outras no caminho da restituição e da recuperação.