Press release
Vinicius case : SOAD ready to take federations to court
On Sunday May 21, during a match between Valencia and Real Madrid, Brazilian striker Vinicius Júnior was repeatedly exposed to monkey cries from fans. At the end of the match, this tense situation led to a crisis during which he was unjustly shown a red card, even though he was merely defending himself from an attack. A few days earlier, four people had suspended a mannequin wearing the player’s number 20 jersey from a bridge. They were arrested and released pending possible indictment by the Spanish courts. Vinicius has already suffered a dozen racist incidents of this kind, and no one has ever been convicted.
This latest incident has sparked international outrage. The President of Brazil, Luiz Inácio Lula da Silva, raised the issue at the G7 summit in Japan, the US State Department declared the racist shouts “terrible”, and many players around the world expressed their solidarity, and after analysis, the red card was withdrawn by the Spanish Football Federation, and the entire refereeing team was disconnected by the Federation.
So far, however, only three of the fans who shouted monkey names have been identified by the police, heard and then released after paying bail. They have only been banned for life from the Valencia stadium, despite the fact that such acts are clearly punishable by law in Spain. Valencia got away with a small fine of 45,000 euros. Remember that the club’s budget was 160 million euros a year ago. This fine therefore represents 0.02% of the club’s annual budget.
Naturally, the State of the African Diaspora can only bring its support to all the demonstrations planned in support of Vinicius and against racism. Unfortunately, such serious events are very common. Almost every Sunday in Europe, monkey cries accompany black players on the pitch, at all levels, amateur and professional. This is why, beyond the case of Vinicius Junior, the State of the African Diaspora has decided to launch a campaign against racism in sport. Most of the time, racist insults enjoy total impunity.
And when such insults are punished, which is exceptional, it is at best an internal sporting sanction, which is obviously not enough to dissuade the general public. Racism is a criminal offence and must therefore be punished not only internally, at club level, but also by the courts, in accordance with current legislation.
This is why the State of the African Diaspora has decided to set up a task force of international jurists who will henceforth be responsible for taking legal action against inactive sports federations. Indeed, when a national federation organizes a competition and does nothing to punish and prosecute the culprits, it is objectively complicit in the racist climate that it sustains through its culpable inaction.
The Prime Minister of the State of the Diaspora has already ordered the Minister of Justice, Mr. Joaquim Batista Xavier Filho, to set up this task force as soon as possible. As soon as it is set up, national and international federations will be contacted directly and warned. If they fail to take the necessary measures to put an end to this racist circus, they will be vigorously prosecuted for inaction and complicity, and their sponsors will be duly informed. The Prime Minister has also instructed the Minister for Sport, Mr Thomas Kojo, to mobilize international sportsmen and women to put a definitive end to this scourge : impunity.
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Communiqué de presse
Affaire Vinicius : SOAD est prêt à poursuivre les fédérations en justice
Le dimanche 21 mai, lors d’un match opposant Valence au Real Madrid, l’attaquant brésilien Vinicius Júnior a été exposé à plusieurs reprises à des cris de singe de la part des supporters. À la fin du match, cette situation tendue a débouché sur une crise au cours de laquelle il a été injustement sanctionné d’un carton rouge, alors qu’il ne faisait que se défendre d’une agression. Par ailleurs, quelques jours auparavant, quatre personnes ont suspendu à un pont un mannequin portant le maillot numéro 20 du joueur. Ils ont été arrêtés et relâchés dans l’attente d’une éventuelle inculpation par la justice espagnole. Vinicius a déjà subi une dizaine d’incidents racistes de ce genre, et jamais personne n’a été condamné.
Cette fois, ce dernier incident a l’indignation au niveau international. Le président Lula a soulevé la question lors du sommet du G7 au Japon, le département d’État américain a déclaré que les cris racistes étaient “terribles”, et de nombreux joueurs du monde entier ont exprimé leur solidarité, et après analyse, le carton rouge a été retiré par la Fédération espagnole de football, et toute l’équipe arbitrale a été déconnectée par la Fédération.
Jusqu’à présent, cependant, seuls trois des supporters ayant crié des noms de singe ont été identifiés par la police, ont été entendus puis relâchés après avoir payé une caution. Ils ont seulement été interdits à vie du stade de Valence, en dépit du fait que de tels actes sont clairement punissables par la loi en Espagne. Valence s’en tire avec une petite amende de 45 000 euros. Rappelons que le budget du club était de 160 millions d’euros il y a un an. Cette amende représente donc 0,02 % du budget annuel du club.
Bien entendu, l’État de la Diaspora Africaine ne peut qu’apporter son soutien à toutes les manifestations prévues en faveur de Vinicius et contre le racisme. Malheureusement, des événements aussi graves sont très fréquents. Dans toute l’Europe, pratiquement tous les dimanches, des cris de singe accompagnent les joueurs noirs sur le terrain, à tous les niveaux, amateurs et professionnels. C’est pourquoi, au-delà du cas de Vinicius Junior, l’Etat de la Diaspora Africaine a décidé de lancer une campagne contre le racisme dans le sport. La plupart du temps, les insultes racistes jouissent d’une totale impunité.
Et lorsque ces insultes sont sanctionnées, ce qui est exceptionnel, il s’agit au mieux d’une sanction sportive interne, ce qui n’est évidemment pas suffisant pour dissuader le grand public. Le racisme est un délit pénal et doit donc être sanctionné non seulement en interne, au niveau des clubs, mais aussi par la justice, conformément à la législation en vigueur.
C’est pourquoi l’Etat de la Diaspora Africaine a décidé de mettre en place une task force de juristes internationaux qui seront désormais chargés de poursuivre en justice les fédérations sportives inactives. En effet, lorsqu’une fédération nationale organise une compétition et ne fait rien pour sanctionner et poursuivre les coupables, elle est objectivement complice de ce climat raciste qu’elle entretient par son inaction coupable.
Le Premier Ministre de l’Etat de la Diaspora a déjà ordonné au Ministre de la Justice, M. Joaquim Batista Xavier Filho, de mettre en place cette task force dans les plus brefs délais. Dès sa création, les fédérations nationales et internationales seront contactées directement et mises en garde. Si elles ne prennent pas les mesures nécessaires pour mettre fin à ce cirque raciste, elles seront vigoureusement poursuivies pour inaction et complicité, et leurs sponsors seront dûment informés. Par ailleurs, le Premier Ministre a chargé le Ministre des Sports, M. Thomas Kojo, de mobiliser des leaders sportifs internationaux, afin que l’on mette un terme définitif à ce fléau : l’impunité.
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Comunicado de prensa
Asunto Vinicius: SOAD dispuesto a llevar a las federaciones ante los tribunales
El domingo 21 de mayo, durante un partido entre el Valencia y el Real Madrid, el delantero brasileño Vinicius Júnior fue objeto de repetidos gritos de mono por parte de los aficionados. Al final del partido, esta tensa situación desembocó en una crisis en la que se le mostró injustamente una tarjeta roja, a pesar de que se limitaba a defenderse de una agresión. Unos días antes, cuatro personas habían colgado de un puente un maniquí con el dorsal número 20 del jugador. Fueron detenidos y puestos en libertad a la espera de posibles cargos por parte de la justicia española. Vinicius ha sufrido ya una docena de incidentes racistas de este tipo, sin que nadie haya sido condenado.
Esta vez, el último incidente ha desatado la indignación internacional. El Presidente de Brasil, Luiz Inácio Lula da Silva, planteó la cuestión en la cumbre del G7 en Japón, el Departamento de Estado de EE.UU. declaró que los gritos racistas eran “terribles”, y muchos jugadores de todo el mundo expresaron su solidaridad. Tras analizar la cuestión, la Federación Española de Fútbol retiró la tarjeta roja, y todo el equipo arbitral fue desconectado por la Federación.
Hasta ahora, sin embargo, sólo tres de los aficionados que gritaron nombres de monos han sido identificados por la policía, interrogados y puestos en libertad bajo fianza. Sólo se les ha prohibido la entrada de por vida al estadio del Valencia, a pesar de que tales actos están claramente penados por la ley en España. El Valencia se libró con una pequeña multa de 45.000 euros. Recordemos que el presupuesto del club era de 160 millones de euros hace un año. Por lo tanto, esta multa representa el 0,02% del presupuesto anual del club.
Naturalmente, el Estado de la Diáspora Africana no puede sino prestar su apoyo a todos los actos previstos en apoyo de Vinicius y contra el racismo. Desgraciadamente, hechos tan graves ocurren todo el tiempo. Casi todos los domingos, en toda Europa, los jugadores negros de todos los niveles, aficionados y profesionales, son acompañados en el campo por gritos de “mono”. Por eso, más allá del caso de Vinicius Junior, el Estado de la Diáspora Africana ha decidido lanzar una campaña contra el racismo en el deporte. La mayoría de las veces, los insultos racistas gozan de total impunidad.
Y cuando tales insultos son castigados, lo que es excepcional, se trata en el mejor de los casos de una sanción deportiva interna, lo que evidentemente no basta para disuadir al público en general. El racismo es un delito penal y, por lo tanto, debe ser sancionado no sólo internamente, a nivel de los clubes, sino también por los tribunales, de conformidad con la legislación vigente.
Por ello, el Estado de la Diáspora Africana ha decidido crear un grupo de trabajo de juristas internacionales que, en lo sucesivo, se encargará de emprender acciones judiciales contra las federaciones deportivas inactivas. En efecto, cuando una federación nacional organiza una competición y no hace nada para castigar y perseguir a los culpables, es objetivamente cómplice del clima racista que mantiene por su inacción culpable.
El Primer Ministro del Estado de la Diáspora ya ha ordenado al Ministro de Justicia, Sr. Joaquim Batista Xavier Filho, que cree este grupo de trabajo lo antes posible. Tan pronto como se establezca, se contactará directamente con las federaciones nacionales e internacionales y se les advertirá. Si no toman las medidas necesarias para poner fin a este circo racista, serán enérgicamente perseguidas por inacción y complicidad, y sus patrocinadores serán debidamente informados. El Primer Ministro también ha dado instrucciones al Ministro de Deportes, Sr. Thomas Kojo, para que movilice a los deportistas internacionales con el fin de acabar definitivamente con esta lacra : la impunidad.
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Comunicado à imprensa
Caso Vinicius: SOAD está pronto para levar as federações ao tribunal
No domingo, 21 de maio, durante uma partida entre Valencia e Real Madrid, o atacante brasileiro Vinicius Júnior foi repetidamente exposto a gritos de macaco dos torcedores. No final da partida, essa situação tensa levou a uma crise na qual ele recebeu injustamente um cartão vermelho, embora estivesse apenas se defendendo de um ataque. Alguns dias antes, quatro pessoas penduraram um manequim com a camisa número 20 do jogador em uma ponte. Eles foram presos e liberados enquanto aguardavam possíveis acusações da justiça espanhola. Vinicius já sofreu uma dúzia de incidentes racistas desse tipo, e ninguém jamais foi condenado.
Desta vez, o último incidente provocou indignação internacional. O presidente do Brasil, Luiz Inácio Lula da Silva, levantou a questão na cúpula do G7 no Japão, o Departamento de Estado dos EUA declarou que os gritos racistas eram “terríveis” e muitos jogadores de todo o mundo expressaram sua solidariedade. Após análise, o cartão vermelho foi retirado pela Federação Espanhola de Futebol e toda a equipe de arbitragem foi desligada pela Federação.
Até o momento, no entanto, apenas três dos torcedores que gritaram nomes de macacos foram identificados pela polícia, entrevistados e liberados sob fiança. Eles só foram banidos para sempre do estádio do Valencia, apesar de tais atos serem claramente puníveis por lei na Espanha. O Valencia se safou com uma pequena multa de 45.000 euros. Lembre-se de que o orçamento do clube era de 160 milhões de euros há um ano. Portanto, essa multa representa 0,02% do orçamento anual do clube.
Naturalmente, o Estado da Diáspora Africana só pode dar seu apoio a todos os eventos planejados em apoio a Vinicius e contra o racismo. Infelizmente, fatos graves como esse acontecem o tempo todo. Quase todos os domingos, em toda a Europa, jogadores negros são acompanhados no gramado por gritos de macaco, em todos os níveis, amadores e profissionais. É por isso que, além do caso de Vinicius Junior, o Estado da Diáspora Africana decidiu lançar uma campanha contra o racismo no esporte. Na maioria das vezes, os insultos racistas gozam de total impunidade.
E quando tais insultos são punidos, o que é excepcional, trata-se, na melhor das hipóteses, de uma sanção esportiva interna, o que obviamente não é suficiente para dissuadir o público em geral. O racismo é uma ofensa criminal e, portanto, deve ser punido não apenas internamente, em nível de clube, mas também pelos tribunais, de acordo com a legislação vigente.
É por isso que o Estado da Diáspora Africana decidiu criar uma força-tarefa de advogados internacionais que, a partir de agora, serão responsáveis por tomar medidas legais contra federações esportivas inativas. De fato, quando uma federação nacional organiza uma competição e não faz nada para punir e processar os culpados, ela é objetivamente cúmplice do clima racista que mantém por meio de sua inação culpável.
O Primeiro Ministro do Estado da Diáspora já ordenou ao Ministro da Justiça, Sr. Joaquim Batista Xavier Filho, que crie essa força-tarefa o mais rápido possível. Assim que ela for criada, as federações nacionais e internacionais serão contatadas diretamente e advertidas. Se elas não tomarem as medidas necessárias para pôr fim a esse circo racista, serão processadas vigorosamente por inação e cumplicidade, e seus patrocinadores serão devidamente informados. O Primeiro Ministro também instruiu o Ministro do Esporte, Thomas Kojo, a mobilizar esportistas internacionais para pôr um fim definitivo a esse flagelo : a impunidade.