PRESS RELEASE
On November 4th, 2024, the Prime Minister of the State of the African Diaspora was invited to make a speech during the opening cermony of the Pan-African Parliament.
Address to the Pan-African Parliament
“Dear President of the Pan-African Parliament, dear Vice-Minister of Foreign Affairs of South Africa, dear Vice-Presidents of the Parliament, dear Presidents of the Regional Caucuses, dear Members of Parliament, dear distinguished guests, in your rank and capacity, I wish to pay my respects to all of you.
Let me introduce myself: I am Dr. Louis-Georges Tin, Prime Minister of the State of the African Diaspora, coming from Martinique, in the French West Indies, and I am delivering this speech on behalf of our government, and also on behalf of the President of our Parliament, the Honorable Melvin Brown, from Panama.
To begin, I would like to commend the visionary resolution that was unanimously adopted by the Heads of State of the African Union in Addis Ababa on February 3, 2003. Indeed, they declared that the African diaspora is the 6th region of Africa. As you know, there are 5 regions on the continent: North Africa, Southern Africa, East Africa, West Africa and Central Africa, but there are also 350 million Africans outside Africa. Some left one, two or three generations ago as migrants, others left two, three or four centuries ago as slaves, but they are all of African origin. In Brazil alone, there are already over 100 million Afrodescendants. The Diaspora is therefore the 6th region of Africa, and represents a quarter of the continent’s population.
Several years later, I received the support of Her Excellency Dlamini Zuma, Chairperson of the AU Commission, and I salute here the South African delegation, which is hosting the Parliament. Then, I received the support of the Chairman of the AU, who was at the time the President of Mauritania (and I would like to pay tribute to the Mauritanian delegation); he gave me a mandate to I quote “give substance to the 6th region” and so he invited me to the African Union summit on July 1, 2018 to present the Constitution of the State of the African Diaspora (SOAD our acronym).
On the basis of this Constitution, we created the institutions : the cabint which I am leading, the Parliament led by His Excellency Melvin Brown, the Royal House co-led by Queen Aidji and Chief Charumbira whom I thank again for agreeing to be part of our State.
Then we set up SOAD programs in all sectors of activity, from the economy to finance, from health to education, from mining to energy, from culture to agriculture and so on. In short, the aim of the State of the African Diaspora is to strengthen Africa through the diaspora, and the diaspora through Africa.
But, you may ask, why am I here? First and foremost, to make a political contribution. Indeed, we wish to bring to the Pan-African Parliament the voice of the Diaspora, of the 6th Region of Africa, alongside the 5 other regions. The State of the African Diaspora would therefore be truly honored to be included in some way in this noble institution. This is something that I hope can be discussed at this session, because that’s what pan-Africanism is all about: when all Africans, from the continent and the diaspora alike, can contribute to making decisions together, in full sovereignty.
The State of the African Diaspora would also like to make an economic, social and cultural contribution to the various countries represented here. Indeed, we have financial partners who are willing, able and ready to finance sustainable development in the global South: we have already signed MOUs to build over 30 smart cities in Africa, medical complexes, universities, agricultural programs and photovoltaic farms. These are non-reimbursable financings, which are part of the climate reparations to which Africa is entitled. I am here for 2 weeks. So I am available to meet all the delegations that may be interested to work with us so that we can make a significant difference together.
And I’m not forgetting heritage, because in Benin, with the former President Nicphore Soglo, we launched the campaign for the restitution of colonial treasures, and with the support of President Talon, this led to the restitution of the Abomey treasure, and I would like to take this opportunity to salute the Beninese delegation. The State of the African Diaspora would like to do the same for all other African countries. The Pan-Afican Parliament could give us a mandate to act in this direction, for the restitution of colonial treasures goes hand in hand with reparation, repatriation and restoration of our ancestral and traditional strength.
Before finishing my speech, I would like to salute in particular His Excellency Chief Charumbira, who has supported and inspired us for 3 years now, His Excellency Suleymane Saho from the Gambia, His Excellency Alhagie Mbow, head of the Ecowas caucus, without whom we would not be here, and all the ministers, ambassadors and Members of Parliament from the State of the African Diaspora, who are so active and passionate in our delegation. And allow me to conclude with this ritual phrase that we always say in Swahili, Swahili being one of the official langages of the State of the African Diaspora :
Uhuru Africa, Uhuru Diaspora!
Which means : Freedom for Africa, freedom for the Diaspora! “
———————-
Communiqué de presse
Le Premier Ministre de l’Etat de la Diaspora Africaine invité à s’exprimer lors de la cérémonie d’ouverture du Parlement de l’Union Africaine
Le 4 novembre 2024, le Premier Ministre de l’Etat de la Diaspora Africaine a été invité à prononcer un discours lors de la cérémonie d’ouverture du Parlement Panafricain.
Discours du Premier Ministre :
“Cher président du Parlement panafricain, chère Vice-Ministre des Affaires Etrangères de la République d’Afrique du Sud, chers vices-présidents, chers président des Caucus régionaux, chers députés, chers distingués invités, en vos grades et qualité, je tiens à vous présenter mes hommages.
Je me présente : je suis le Dr Louis-Georges Tin, Premier Ministre de l’Etat de la Diaspora Africaine et je prononce ce discours au nom de mon gouvernement, et également au nom du Président de notre Parlement, son Excellence Melvin Brown.
Pour commencer, je voudrais évoquer la résolution visionnaire qui a été adoptée par les chefs d’État de l’Union africaine à l’unanimité à Addis-Abeba, le 3 février 2003, et par la 2e session ordinaire de la Conférence des chefs d’État à Maputo, le 11 juillet 2003. En effet, ils ont déclaré que la diaspora africaine est la 6e région d’Afrique. Comme vous le savez il y a 5 régions sur le continent : l’Afrique du Nord l’Afrique australe l’Afrique de l’Est, l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique du Centre, mais il y a aussi 350 millions d’Africains en dehors de l’Afrique. Certains sont partis il y a une, deux ou trois générations en tant que migrants, d’autres sont partis il y a deux trois quatre siècles en tant que esclaves, mais ils sont tous d’origine africaine. Rien qu’au Brésil il y a déjà plus de 100 millions d’afrodescendants. La Diaspora est donc la 6e région d’Afrique, et elle représente un quart de la population du continent.
Quelques années plus tard, j’ai été soutenu par Son Excellence Dlamini Zuma, présidente de la Commission de l’Union Africaine, et je salue ici la délégation sud africaine, qui accueille le Parlement. Puis, j’ai reçu le soutien du président de l’Union africaine, qui était à l’époque le président de la Mauritanie (et je tiens à rendre hommage à la délégation de Mauritanie) ; il m’a donné mandat pour je cite « donner corps à la 6e région » et c’est ainsi qu’il m’a invité au sommet de l’Union africaine le 1er juillet 2018 pour présenter la Constitution de l’état de la diaspora africaine.
Sur la base de cette Constitution, nous avons créé les institutions, c’est-à-dire le gouvernement que j’ai l’honneur de diriger, le Parlement dirigé par son excellence Melvin Brown, la Chambre royale codirigée par la reine Aidji et le chef Charumbira que je remercie encore d’avoir accepté de nous soutenir.
Puis nous avons mis en place des programmes dans tous les secteurs d’activité, de l’économie à la finance, de la santé à l’éducation, des mines à l’énergie, de la culture à l’agriculture et cetera. Bref, vous l’aurez compris, notre but est de renforcer l’Afrique par la diaspora et la diaspora par l’Afrique.
Mais, me direz-vous, quelle est donc la raison de ma présence ? C’est d’abord apporter une contribution politique. En effet, nous souhaitons apporter au Parlement Panafricain la voix de la Diaspora, de la 6e Région d’Afrique, à côté des 5 autres régions. Par conséquent, nous serions vraiment honorés de pouvoir être intégrés d’une manière ou d’une autre à cette noble institution. C’est quelque qui, je l’espère, pourra être discuté lors de cette session, car c’est cela, le panafricanisme : c’est quand tous les Africains, du continent comme de la diaspora, peuvent contribuer à prendre des décisions ensemble, en toute souveraineté.
Par ailleurs, nous souhaitons apporter aux différents pays ici représentés une contribution économique, sociale et culturelle. En effet, nous avons des partenaires financiers, qui sont disponibles pour financer le développement durable dans le sud global : nous avons déjà signé des MOU pour faire plus de 30 smart cities en Afrique, des complexes médicaux, des universités, des programmes agricoles, des fermes photovoltaïques. Ce sont des financements non remboursables, qui rentrent dans le cadre de la réparation climatique à laquelle l’Afrique a droit. Je suis ici pendant 2 semaines. Je suis donc à votre disposition pour vous donner plus de détails sur ce sujet.
Et je n’oublie pas le patrimoine, car nous avons lancé au Bénin la campagne pour la restitution des trésors coloniaux, et avec le soutien du président Talon, cela a abouti à la restitution du trésor d’Abomey, et j’en profite pour saluer ici la délégation béninoise. Nous aimerions faire de même pour tous les autres pays africains. Le Parlement pourrait nous donner mandat pour agir en ce sens. Car la restitution des trésors coloniaux va de pair avec la réparation, le rapatriement, et la restauration de notre force ancestrale.
Avant de conclure mon intervention, je voudrais saluer en particulier Son Excellence Chef Charumbira, qui nous a fait soutenus et inspirés depuis maintenant 4 ans, Son Excellence Suleymane Soho de la Gambie, Son Excellence Alhagie Mbow, chef du caucus de la Cedeao qui nous ont tellement aidés eux aussi, et tous les ministres, ambassadeurs et députés de l’État de la Diaspora Africaine, qui sont si actifs dans cette délégation que j’ai l’honneur de diriger. Et permettez moi de terminer avec cette phrase rituelle que nous disons toujours en swahili, le swahili étant une de nos langues officielles : Uhuru Africa, Uhuru Diaspora ! Liberté pour l’Afrique, liberté pour la Diaspora !”
——————-
Comunicado de prensa
El Primer Ministro del SOAD invitado a intervenir durante la ceremonia de apertura del Parlamento de la Unión Africana
El 4 de noviembre de 2024, el Primer Ministro del Estado de la Diáspora Africana fue invitado a pronunciar un discurso durante la ceremonia de apertura del Parlamento Panafricano.
Discurso ante el Parlamento Panafricano
“Estimado Presidente del Parlamento Panafricano, estimada Viceministra de Asuntos Exteriores de Sudáfrica, estimados Vicepresidentes del Parlamento, estimados Presidentes de los Caucus Regionales, estimados Miembros del Parlamento, estimados distinguidos invitados, en su rango y capacidad, deseo presentarles mis respetos a todos ustedes.
Permítanme que me presente: Soy el Dr. Louis-Georges Tin, Primer Ministro del Estado de la Diáspora Africana, procedente de Martinica, en las Antillas francesas, y pronuncio este discurso en nombre de nuestro Gobierno, y también en nombre del Presidente de nuestro Parlamento, el Honorable Melvin Brown, de Panamá.
Para empezar, me gustaría elogiar la visionaria resolución que adoptaron por unanimidad los Jefes de Estado de la Unión Africana en Addis Abeba el 3 de febrero de 2003. En efecto, declararon que la diáspora africana es la sexta región de África. Como saben, hay 5 regiones en el continente: África del Norte, África Austral, África Oriental, África Occidental y África Central, pero también hay 350 millones de africanos fuera de África. Algunos se fueron hace una, dos o tres generaciones como emigrantes, otros se fueron hace dos, tres o cuatro siglos como esclavos, pero todos son de origen africano. Sólo en Brasil hay ya más de 100 millones de afrodescendientes.La diáspora es, pues, la sexta región de África, y representa una cuarta parte de la población del continente.
Varios años después, recibí el apoyo de Su Excelencia Dlamini Zuma, Presidenta de la Comisión de la UA, y saludo aquí a la delegación sudafricana, que acoge el Parlamento. Luego, recibí el apoyo del Presidente de la UA, que era en ese momento el Presidente de Mauritania (y me gustaría rendir homenaje a la delegación mauritana); me dio un mandato para cito «dar sustancia a la 6ª región» y así me invitó a la cumbre de la Unión Africana el 1 de julio de 2018 para presentar la Constitución del Estado de la Diáspora Africana (SOAD nuestro acrónimo).
Sobre la base de esta Constitución, creamos las instituciones : el cabint que dirijo, el Parlamento dirigido por Su Excelencia Melvin Brown, la Casa Real codirigida por la Reina Aidji y el Jefe Charumbira a quien agradezco de nuevo que haya aceptado formar parte de nuestro Estado.
Luego pusimos en marcha programas SOAD en todos los sectores de actividad, desde la economía a las finanzas, desde la sanidad a la educación, desde la minería a la energía, desde la cultura a la agricultura, etc.En resumen, el objetivo del Estado de la Diáspora Africana es fortalecer África a través de la diáspora, y la diáspora a través de África.
Pero, se preguntarán, ¿por qué estoy aquí?Ante todo, para hacer una contribución política.En efecto, queremos llevar al Parlamento Panafricano la voz de la diáspora, de la 6ª Región de África, junto a las otras 5 regiones.Por tanto, el Estado de la Diáspora Africana se sentiría verdaderamente honrado de ser incluido de alguna manera en esta noble institución. Es algo que espero que pueda debatirse en esta sesión, porque en eso consiste el panafricanismo: en que todos los africanos, tanto del continente como de la diáspora, puedan contribuir a tomar decisiones juntos, con plena soberanía.
El Estado de la Diáspora Africana también desea aportar una contribución económica, social y cultural a los distintos países aquí representados. De hecho, contamos con socios financieros dispuestos, capaces y preparados para financiar el desarrollo sostenible en el Sur global: ya hemos firmado memorandos de entendimiento para construir más de 30 ciudades inteligentes en África, complejos médicos, universidades, programas agrícolas y granjas fotovoltaicas.Se trata de financiaciones no reembolsables, que forman parte de las reparaciones climáticas a las que África tiene derecho. Estaré aquí dos semanas.Así que estoy disponible para reunirme con todas las delegaciones que puedan estar interesadas en trabajar con nosotros para que juntos podamos marcar una diferencia significativa.
Y no me olvido del patrimonio, porque en Benín, con el antiguo Presidente Nicphore Soglo, lanzamos la campaña para la restitución de los tesoros coloniales, y con el apoyo del Presidente Talon, esto condujo a la restitución del tesoro de Abomey, y me gustaría aprovechar esta oportunidad para saludar a la delegación beninesa.El Estado de la Diáspora Africana desearía hacer lo mismo con todos los demás países africanos.El Parlamento Panafricano podría darnos un mandato para actuar en este sentido, ya que la restitución de los tesoros coloniales va de la mano de la reparación, la repatriación y la restauración de nuestra fuerza ancestral y tradicional.
Antes de terminar mi discurso, me gustaría saludar en particular a Su Excelencia el Jefe Charumbira, que nos ha apoyado e inspirado desde hace 3 años, a Su Excelencia Suleymane Saho de Gambia, a Su Excelencia Alhagie Mbow, jefe del caucus de la Cedeao, sin el cual no estaríamos aquí, y a todos los ministros, embajadores y parlamentarios del Estado de la Diáspora Africana, tan activos y apasionados en nuestra delegación.
Y permítanme concluir con esta frase ritual que siempre decimos en swahili, siendo el swahili uno de los idiomas oficiales del Estado de la
Diáspora Africana :
¡Uhuru África, Uhuru Diáspora!
Que significa: ¡Libertad para África, libertad para la Diáspora!”
————
Comunicado à imprensa
Primeiro-ministro do SOAD convidado a discursar na cerimônia de abertura do Parlamento da União Africana
Em 4 de novembro de 2024, o Primeiro-Ministro do Estado da Diáspora Africana foi convidado a discursar na cerimônia de abertura do Parlamento Pan-Africano.
Discurso ao Parlamento Pan-Africano
“Caro Presidente do Parlamento Pan-Africano, estimada Vice-Ministra das Relações Exteriores da África do Sul, estimados Vice-Presidentes do Parlamento, estimados Presidentes dos Caucuses Regionais, estimados Membros do Parlamento, estimados convidados ilustres, em sua posição e capacidade, desejo prestar meus respeitos a todos vocês.
Permitam que eu me apresente: Eu sou o Dr. Louis-Georges Tin, Primeiro-Ministro do Estado da Diáspora Africana, oriundo da Martinica, nas Índias Ocidentais Francesas, e faço este discurso em nome de nosso governo e também em nome do Presidente de nosso Parlamento, o Honorável Melvin Brown, do Panamá.
Inicialmente, gostaria de elogiar a resolução visionária adotada por unanimidade pelos Chefes de Estado da União Africana em Adis Abeba, em 3 de fevereiro de 2003. Na verdade, eles declararam que a diáspora africana é a sexta região da África. Como você sabe, há cinco regiões no continente: África do Norte, África Austral, África Oriental, África Ocidental e África Central, mas há também 350 milhões de africanos fora da África. Alguns saíram há uma, duas ou três gerações como migrantes, outros saíram há dois, três ou quatro séculos como escravos, mas todos são de origem africana. Somente no Brasil, existem hoje mais de 100 milhões de pessoas de ascendência africana, o que faz da diáspora a sexta maior região da África, representando um quarto da população do continente.
Vários anos depois, recebi o apoio de Sua Excelência Dlamini Zuma, Presidente da Comissão da UA, e saúdo aqui a delegação da África do Sul, que sedia o Parlamento. Em seguida, recebi o apoio do Presidente da UA, que na época era o Presidente da Mauritânia (e gostaria de prestar homenagem à delegação mauritana); ele me deu um mandato para, entre outras coisas, “dar substância à 6ª região” e, assim, me convidou para a cúpula da UA em 1º de julho de 2018 para apresentar a Constituição do Estado da Diáspora Africana (SOAD, na sigla em inglês).
Com base nessa Constituição, criamos as instituições: o Gabinete, que eu presido, o Parlamento, liderado por Sua Excelência Melvin Brown, a Casa Real, co-liderada pela Rainha Aidji e pelo Chefe Charumbira, a quem agradeço novamente por aceitar fazer parte do nosso Estado.
Em seguida, lançamos os programas do SOAD em todos os setores de atividade, da economia às finanças, da saúde à educação, da mineração à energia, da cultura à agricultura etc. Em resumo, o objetivo do Estado da Diáspora Africana é fortalecer a África por meio da Diáspora, e a Diáspora por meio da África.
Mas, vocês podem perguntar, por que estou aqui? Em primeiro lugar, para fazer uma contribuição política. Na verdade, queremos levar ao Parlamento Pan-Africano a voz da Diáspora, da 6ª Região da África, ao lado das outras 5 regiões, portanto, o Estado da Diáspora Africana ficaria realmente honrado em ser incluído de alguma forma nessa nobre instituição.Espero que isso possa ser discutido nesta sessão, pois é disso que se trata o pan-africanismo: que todos os africanos, tanto no continente quanto na diáspora, possam contribuir para a tomada de decisões em conjunto, com total soberania.
O Estado da Diáspora Africana também deseja fazer uma contribuição econômica, social e cultural para os vários países aqui representados. De fato, temos parceiros financeiros que estão dispostos, aptos e prontos para financiar o desenvolvimento sustentável no Sul global: já assinamos memorandos de entendimento para construir mais de 30 cidades inteligentes na África, complexos médicos, universidades, programas agrícolas e fazendas fotovoltaicas – financiamento não reembolsável, que faz parte das reparações climáticas a que a África tem direito. Ficarei aqui por duas semanas, portanto, estou disponível para me reunir com todas as delegações que possam estar interessadas em trabalhar conosco para que, juntos, possamos fazer uma diferença significativa.
E não estou me esquecendo do patrimônio, porque no Benin, com o ex-presidente Nicphore Soglo, lançamos a campanha para a restituição dos tesouros coloniais e, com o apoio do presidente Talon, isso levou à restituição do tesouro de Abomey, e eu gostaria de aproveitar esta oportunidade para cumprimentar a delegação beninense. O Estado da Diáspora Africana gostaria de fazer o mesmo com todos os outros países africanos, e o Parlamento Pan-Africano poderia nos dar um mandato para agir nesse sentido, pois a restituição dos tesouros coloniais anda de mãos dadas com a reparação, a repatriação e a restauração de nossa força ancestral e tradicional.
Antes de terminar meu discurso, gostaria de saudar em especial Sua Excelência o Chefe Charumbira, que nos apoiou e inspirou nos últimos três anos, Sua Excelência Suleymane Saho, da Gâmbia, Sua Excelência Alhagie Mbow, chefe da bancada da Cedeao, sem a qual não estaríamos aqui, e todos os ministros, embaixadores e parlamentares do Estado da Diáspora Africana, tão ativos e apaixonados em nossa delegação.
E permitam-me concluir com esta frase ritual que sempre dizemos em suaíli, sendo o suaíli um dos idiomas oficiais do Estado da Diáspora Africana:
Uhuru África, Uhuru Diáspora!
O que significa: Liberdade para a África, liberdade para a Diáspora!”