-Bonjour, pouvez-vous vous présenter pour nos internautes ?
Merci de me donner la parole. Ce n’est jamais facile de se présenter. Je suis né dans une petite commune en Haïti, Bourdette, rattachée à la ville de DESSALINES.
En 1985, je suis venu en France avec ma famille.
Je suis Docteur en Droit, Avocat au Barreau de Paris. J’ai aussi enseigné le Droit.
Notre Premier Ministre, Dr Louis-Georges TIN, m’a proposé le poste de Ministre de l’économie au sein du Gouvernement de l’Etat de la Diaspora.
C’est dans ce cadre que j’interviens afin de partager tout ce qu’on m’a donné. En effet, les richesses de la terre appartiennent à l’humanité entière comme, le rappelait le brillant Professeur haïtien d’Economie , Pierre CAUVIN .
Ma mission est de contribuer à terminer le travail des Membres Fondateurs du continent Africain : Paix, et Prospérité pour tous.
-Quelle est votre vision du panafricanisme ?
Les pères fondateurs ont laissé les ouvrages clés avec le TESTAMENT de l’Egypte Pharaonique : l’excellence pour tous doit être notre but .
Kimpa Vita, BOUKMAN, Toussaint LOUVERTURE, DESSALINES : on ne transige pas avec la liberté. Elle ne se négocie, elle s’arrache.
WEB DUBOIS, Marcus GARVEY , Georges Padmore, Anténor FIRMIN, Malcom X, Martin Luther King : l’Afrique et la Diaspora sont indissociables pour atteindre l’objectif d’excellence. Il faut toujours croire en nous-même, y compris dans les moments de doute.
Kwame NKRUMA, Cheick Anta Diop, Aimé Césaire, Frant FANON, Patrice LUMUMBA : on doit se battre pour l’intérêt général du continent et de sa Diaspora, sinon on sera toujours les derniers collectivement.
La Mission de l’Etat de la Diaspora Africaine, c’est de construire les bases institutionnelles de cet héritage afin que la génération suivante puisse vivre dignement économiquement sur la terre de ses ancêtres.
-Quel est votre personnage préféré dans l’histoire panafricaine ?
DESSALINES, « Je ne veux garder avec moi que des braves. Que ceux qui veulent redevenir des esclaves Français sortent du fort. Que ceux au contraire qui veulent mourir en hommes libres se rangent autour de moi. »
L’histoire n’est pas finie. Les Etats qui veulent disparaître, continuent à vivre dans les frontières de la Conférence de Berlin, et ceux qui veulent la prospérité pour la génération suivant n’ont d’autre choix que d’appliquer le testament institutionnel et économique des membres fondateurs du Panafricanisme culturel, institutionnel et économique.
Harriet TUBMAN : Elle montre que femmes ont toujours joué un rôle important dans la résistance. Elle a démontré que malgré la liberté qu’elle avait conquise, elle devait continuer à aider les autres emprisonnés.
C’est cela, l’Etat de la Diaspora Africaine, nous devons partager ce qu’on a acquis, même au péril de notre vie.
-Quels sont vos projets dans le cadre de l’Etat de la Diaspora Africaine ?
Je ne peux pas tout dire pour des raisons de confidentialité.
En qualité de Ministre de l’Economie, ma mission sera de préparer cette révolution numérique que nous ne pouvons pas manquer.
Car la génération suivante aura 100 ans de retard à rattraper.
Nous travaillons dans trois secteurs essentiels. Tout d’abord, l’agriculture. La souveraineté agricole est la base du développement d’un pays.
La souveraineté numérique avec plusieurs projets qui se mettent en place avec des Etats, des partenaires techniques et financiers.
Enfin, la souveraineté énergétique, qui est la base du développement d’un pays.
Pour finir, toutes les bonnes volontés avec un esprit d’innovation sont les bienvenues.
Les Docteurs en criticologie stérile peuvent rester devant leur écran de téléphone.
L’Etat de la Diaspora a un programme politique, économique, institutionnel très chargé